marco rossi paysagiste

Au cœur des dynamiques urbaines, entre centre de soins, université et ensemble de logements, le site de Beaulieu est aussi une porte d’accès au massif du Pilat, dont les reliefs et la couverture forestière sont à portée de regard, si ce n’est de main. Alors que l’ancien théâtre Beaulieu a vu sa centralité initiale quelque peu mise à mal par la disparition des ensembles de logements du quartier, la reconstruction d’un équipement dédié aux cultures urbaines, ouvert et inclusif, est l’occasion d’en actualiser la portée tant symbolique que quotidienne. Parce que tout acte de construire est nécessairement une «violence» faite au territoire, notre projet se donne pour objectif de limiter son impact sur le sol. Nous avons choisi de travailler à la composition verticale du programme, parce que le sol est notre bien le plus précieux et qu’en préserver le moindre mètre carré de pleine terre est un devoir. De sa situation de bascule entre ville et nature, si caractéristique du mode de vie stéphanois, nous faisons un argument pour le projet : peu de fondations pour plus de sol vivant.